Mission « Entreprise et Intérêt général »

Le 5 janvier dernier, le Gouvernement lançait mission « Entreprise et Intérêt général ». Cette dernière doit rendre ses conclusions pour le 1er mars prochain.

Fort de 12 ans de recherche empirique sur la question, Le RAMEAU a souhaité prendre position :

      • Dans le cadre du cheminement issu des résultats du colloque du 12 janvier au CESE « Intérêt général : dès aujourd’hui l’affaire de tous ? », il a publié une Tribune en prenant cette mission comme exemple pour savoir si nous nous savons collectivement nous poser les bonnes question (Tribune « Intérêt général : nous posons nous les bonnes questions ? »).

      • Il a aussi partagé ses convictions sur les 4 axes qui ont été choisis pour structurer la réflexion de la mission gouvernemental. Il est en effet essentiel de focaliser les énergies sur les bonnes priorités. Plutôt que de vouloir encore légiférer trop hâtivement, il convient de suivre l’avis du Conseil d’Etat en privilégiant l’expérimentation. C’est la raison pour laquelle Le RAMEAU milite depuis 2015 pour un droit à l’expérimentation partenariale, extension de la Loi 2003 qui a mis en application le changement constitutionnel de 2001 (Note « Mission Entreprise & Intérêt général »).

Face au « devoir d’alliance » réclamé par 69% des Français, 81% des dirigeants d’entreprise, 86% des responsables associatifs et 87% des maires (résultats des études PHARE), nous nous devons d’être à l’écoute des besoins et des solutions qui s’inventent sur les territoires avant de vouloir trop vite normaliser un mouvement qui n’est encore qu’en phase d’émergence.

Comme en 2013 à l’occasion des Assises de l’Entrepreneuriat où Le RAMEAU avait publier un rapport sur l’Entreprise Responsable (Téléchargez la note), le laboratoire de recherche va faire part au Gouvernement des enseignements de ses travaux pour l’éclairer sur le mouvement de co-construction en cours, qui s’incarne sur les territoires. En 5 ans, 8 sur les 10 propositions faîtes à l’époque ont été mises en œuvre. Gageons qu’une fois encore la sagesse voudra privilégier le pragmatisme de l’action de terrain au dogmatisme de certaines postures d’un autre temps.